Vimy Association 2020

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2022 fév. 27

MODIFICATION DE LA PUBLICATION

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Nous sommes toujours actifs mais nous avons priorisé Facebook comme support de publication de l'information.

Afin que vous puissiez récupérer les documents ( vidéos, photos ) plus facilement,sur Facebook dont vous vous rappelons l'adresse.

Certains fichiers étant volumineux, pour une question de rapidité de diffusion, nous allons priorisé ce média.

2021 nov. 21

RECHERCHER SES ANCETRES EN POLOGNE 2ième PARTIE

Nous vous présentons la seconde partie du projet Poznanie. Comment retrouver ses ancêtres par le mariage. La troisième partie sera consacrée à la recherche dans les autres régions de Pologne. Aujourd'hui, nous consacrons une vidéo sur la recherche de ses ancêtres en Poznanie. Vous pouvez nous retrouver sur Facebook en recherchant :

Vimy Association 2020 Section Généalogique Vimynoise

https://fb.watch/9p_mPK2Yr3/

https://youtu.be/eqmHmEyOebs

2021 oct. 24

RECHERCHER SES ANCETRES POLONAIS - PARTIE 1

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2021 oct. 15

GENEALOGIE-2

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2021 oct. 8

GENEALOGIE 1

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2021 sept. 30

MODIFICATION DES SEANCES

Nous avons décidé d'utiliser les nouveaux outils informatiques.

Nous travaillons en Visio-Conférence et nos échanges de documents se font par mail
Tous les documents seront disponibles sur le blog de l'association.

Toute demande d'inscription et les demandes de renseignement se feront par mail ou par téléphone.

Courriel : didier.kubiak@free.fr
Téléphone : 06 99 71 20 31

2021 sept. 28

LES VISIONNEUSES A LA LOUPE

Archives en ligne : les visionneuses à la loupe

Par Pierre-Valéry
La Revue Française de Généalogie.

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Avec la disparition de Flash Player, l’année 2021 a tourné une page dans l’histoire des archives en ligne. Nous avons fait le tour des 96 sites d’Archives départementales pour examiner à la loupe les visionneuses qui les équipent. Élaborées par divers prestataires, elles ne présentent pas toutes les mêmes fonctionnalités. Nous avons donc analysé les différentes configurations en nous attachant particulièrement à trois points essentiels pour les généalogistes :

Un permalien fiable (de type ARK) est-il disponible ?

Est-il possible de télécharger une image ?

L’impression d’une page ou d’une zone spécifique est-elle possible ?

Plusieurs paramètres entrent en jeu dans ce qu’il est possible de faire avec chaque visionneuse :

d’une part, plusieurs versions conçues par un même prestataire peuvent exister dans différents départements, comme Ligeo dont la dernière mouture baptisée « Monocle » équipe les Archives départementales de l’Hérault, des Deux-Sèvres et de la Vendée alors que la précédente, « Binocle », est installée dans les 17 autres dépôts gérés par la société Empreinte digitale ;

d’autre part, le paramétrage précis des options disponibles dépend également des choix du département lui-même. La visionneuse Arkothèque, par exemple, même dans ses versions les plus anciennes, autorise le plus souvent le téléchargement des images au format JPG, sauf dans les Hautes-Alpes, l’Eure-et-Loir et la Manche.

Vous ne trouverez pas dans ce tableau récapitulatifs les Archives départementales de la Nièvre, qui, au moment où nous mettons sous presse, ne présente aucune image en ligne faute d’avoir remplacé leur visionneuse utilisant la technologie Flash depuis décembre dernier (la nouvelle visionneuse Mnesys Expo est annoncée), ni celles de Seine-Maritime qui sont dans le même cas et utilisent en attendant un outil destiné à l’indexation qui n’est pas destiné à être pérennisé.
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__ Comment lire ce tableau ?
__ __ Colonne Lien ARK
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vrai

Un bouton spécifique permet de copier le lien ARK pérenne. Pour vous permettre de réaliser la manipulation de manière simple, nous avons identifié les 14 cas existants actuellement. Nos copies d’écran commentées vous expliquent comment faire pour obtenir ces permaliens (voir la colonne Modèle).

__ url__

La visionneuse Mnesys paramétrée pour la Seine-Saint-Denis n’offre pas de bouton pour copier le lien ARK. Mais il est possible d’obtenir celui-ci à partir de la barre d’URL.

__ permalien__ L’application Bach, présente dans le Finistère, le Gard, la Haute-Marne et le Vaucluse, propose un bouton pour copier le permalien. Mais attention, il ne s’agit pas d’un lien configuré suivant la norme ARK.
__ faux__ Les permaliens fiables composés suivant la norme ARK ne sont pas proposés sur 10 sites d’Archives départementales. Cela concerne essentiellement ceux équipés de la visionneuse Gaia et des solutions atypiques, créées pour un département comme dans les Alpes-Maritimes, les Côtes-d’Armor, le Gers ou le Bas-Rhin notamment.



__ Colonne Copie auto
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Lorsqu’il existe un bouton pour récupérer le lien ARK, parfois celui-ci ouvre une fenêtre qui affiche le lien qu’il faut ensuite sélectionner dans son entier avant de le copier, parfois le bouton copie directement le permalien dans le presse-papier.

__ Colonne Modèle
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Le numéro indiqué dans cette colonne correspond à la capture d’écran commentée qui explique les manipulations simples à réaliser pour récupérer le permalien.

__ Colonne Téléchargement
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pdf_jpg La visionneuse propose un bouton qui autorise le téléchargement de la page en cours au format JPG (49 cas). Pour le Bas-Rhin, les applications dédiées Adeloch et Ellenbach proposent uniquement un téléchargement au format PDF et dans l’Allier et le Cantal, Arkothèque fait de même via l’impression. Pour la Corrèze, Archinoe propose un téléchargement via l’impression, en JPG ou PDF. capture Le cas particulier de la visionneuse du Gers propose à la fois de télécharger l’image au format JPG et, en plus, de réaliser une capture d’écran avec un bouton dédié. complet La visionneuse Archinoe offre une possibilité étendue de télécharger l’image en cours au format JPG ou de recevoir par courriel le registre en cours de consultation complet (Charente-Maritime, Loire-Atlantique et Savoie uniquement). Pleade, pour la Guadeloupe, dispose d’un bouton pour le téléchargement de la page ou du registre complet, en PDF. partage La visionneuse Ligeo n’a pas de bouton dédié au téléchargement. Il faut utiliser le bouton de partage et alors un menu propose de télécharger la page ou le registre complet (Deux-Sèvres, Vienne et Val-d’Oise). clic-droit Il n’existe pas de bouton dédié mais un clic-droit sur l’image ouvre une fenêtre contextuelle dans laquelle il suffit de choisir Enregistrer l’image sous pour télécharger la page ou la zone zoomée (11 cas). faux Il n’y a aucun moyen de télécharger l’image, seule une capture d’écran permet d’en conserver une trace (22 cas).



__ Colonne Impression__

vrai L’impression est possible de la page entière ou d’une zone sélectionnée (78 cas) pdf_jpg Dans la Mayenne, les Pyrénées-Atlantiques et le Tarn, l’impression n’est possible qu’en PDF. Pour la Corrèze, Archinoe propose dans un même outil impression et téléchargement, en JPG ou PDF. inscrit Dans les Côtes-d’Armor, l’impression est possible avec l’application spécifique mais uniquement après inscription (gratuite). navigateur Les applications Adeloch et Ellenbach du Bas-Rhin, depuis leur version sans Flash, proposent l’impression uniquement à travers les fonctions de votre navigateur. faux L’impression de la page en cours est impossible avec la visionneuse Gaia, conçue par le Conseil départemental de Seine-et-Marne et présente dans 7 départements. La visionneuse du Gers ne permet pas non plus d’imprimer. Dans les Landes et la Moselle, Arkothèque et Archinoe sont bridés quant à l’impression. 19.png

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2021 sept. 16

LES BASES DE DONNEES SUR INTERNET

De fabuleuses richesses sont disponibles en ligne !

Outres les impressionnantes collections de documents numérisés (et parfois indexés) par les services d'archives, vous pouvez consulter sur Internet de nombreuses bases de données nominatives.

Composées à partir des arbres en ligne déposés par d'autres généalogistes, des relevés nominatifs effectués par les adhérents des associations ou des contributeurs volontaires ou des indexations réalisées par les portails généalogiques eux-mêmes, ces bases de données sont généralement d'envergue nationale ou internationale et parfois thématiques.

Leur accès est soit libre, soit limité, soit réservé aux adhérents, soit payant, avec des formulaires de recherche plus ou moins développés (une adhésion est parfois nécessaire pour accéder à des champs supplémentaires).

Ancestry

Capedia

FamilySearch

Filae

FranceGenWeb

Gallica

GeneaBank

Geneanet

Geneaservice

Geneatique.net

Grand Mémorial

Heredis Online

Mémoire des hommes

MémorialGenWeb

MyHeritage

2021 sept. 11

ALLER AU BON ENDROIT

Aller au bon endroit

Une fois que vous aurez interrogé les mairies pour obtenir les éléments récents de l'état civil de vos ancêtres, vos recherches se poursuivrons auprès des dépôts d'archives locaux, afin de trouver des actes de naissance, mariage et dècès supplémentaires, mais également de consulter des fonds d'archives complémentaires, comme recensements, archives notariales, archives fiscales...

Si les Archives départementales et municipales ont à ce jour numérisé et mis en ligne de très nombreuses ressources (en particulier l'état civil), il vous faudra vous déplacer sur place pour consulter les documents datés de moins de 100 ans ou non disponibles sur Internet.

On compte donc un service d'archives dans chaque département, généralement au chef-lieu. Ce service public est ouvert à tous et d'accès gratuit. Les horaires d'ouverture et conditions de travail peuvent cependant varier d'un dépôt à l'autre (consultez notre annuaire).

Les délais de communication

Ce n'est pas parce qu'un document est présent dans un service d'Archives qu'il est librement communicable.

Ceux intéressant les généalogistes sont généralement disponibles après un délai de 75 ans après leur rédaction. C'est le cas des registres de naissance et de mariage, des minutes et répertoires des notaires, des recensements et des archives judiciaires. Si vous souhaitez consulter les dossiers de personnel, le délai est de « seulement » 50 ans. Quant aux dossiers soumis au secret médical, il faut patienter jusqu'à 120 ans ou bien 25 ans après le décès de la personne. Les registres des actes de décès sont consultables sans délai, notamment dans les mairies, tout comme les tables décennales. Attention toutefois, si la commune dispose d'un registre unique réunissant les actes de naissance, mariage et décès, l'employé de l'état civil pourra refuser la consultation avant le délai de 75 ans.

Autre subtilité : les communes et les greffes des tribunaux ne versent généralement leurs archives aux Archives départementales qu'après 100 ans. Aussi, pour des actes datant de 75 à 100 ans, vous devrez les localiser soit aux Archives du département concerné, soit à la mairie, si ces documents n'ont pas encore été versés.

Enfin, les délais de communication sur Internet sont différents de ceux valables en salle de lecture. La CNIL prescrit dans sa délibération du 27 avril 2012 un délai de communication sur Internet de 25 ans pour les décès, 75 pour les mariages sans occultation des mentions, 100 ans pour les naissances sans occultation des mentions.

LES UNITES DE MESURE SOUS L'ANCIEN REGIME

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par Tony Neulat

Les unités de mesure sous l'Ancien Régime

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Crédits AD88 Il est délicat de décrypter les systèmes de mesure de l’Ancien Régime pour diverses raisons. En effet :

les unités de mesure étaient très différentes de celles utilisées de nos jours, héritées de la Révolution ; elles ne reposaient pas sur le système décimal, autrement dit, il n’y avait pas un rapport de 1 à 10 entre une unité de mesure et une autre, contrairement au système actuel (ex : millimètre, centimètre…) ; une même unité de mesure prenait des valeurs différentes selon les régions, voire les cantons, ou selon l’objet mesuré. Par exemple, un minot de sel ne représentait pas la même capacité qu’un minot de blé ; certaines unités de mesure étaient davantage qualitatives et subjectives que quantitatives et objectives. Par exemple, une superficie pouvait être mesurée en journées de travail ; chaque région disposait d’unités de mesure propres. Eu égard à ces considérations, voici présentées les principales unités de mesure de distance, superficie, poids et capacités.

Le corps humain au cœur des unités de longueur Les unités de mesure de l’Ancien Régime étaient généralement l’abstraction d’une donnée très concrète, souvent d’origine corporelle (ex : pouce, pied, pas, brasse). Il en existait de nombreuses selon le domaine d’application (mesure de terres, mesures d’étoffes, dans la marine…). Par ailleurs, leur valeur dépendait de la région et de l’époque. Les tableaux de conversion ci-contre n’ont donc qu’une portée indicative et il est indispensable de se reporter à des ouvrages spécialisés pour plus de précisions (cf. encadré « Pour approfondir »).

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À noter que la valeur de la lieue variait selon les époques et les régions. Par exemple, la lieue de Paris valait 1 666 toises avant 1674, puis 2 000 toises jusqu’en 1737, soit 3 898 m. Par ailleurs, la lieue de Picardie, Normandie et Champagne mesurait 4 444 m tandis que celle de Bretagne et d’Anjou 4 581 m ou de Provence 5 849 m. Il en est de même pour la valeur de la toise.

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Les marins utilisaient un système de mesure spécifique, indiqué dans le tableau ci-dessous.

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Une unité particulière était employée pour mesurer la longueur des étoffes : l’aune, dont les valeurs régionales sont indiquées dans le tableau ci-dessous.

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Les mesures de superficie, objectives et subjectives

Pour la mesure de superficie, diversité est aussi le maître mot. Il existe principalement deux catégories d’unités de mesure de superficie :

celles qui sont tout simplement le carré d’une longueur. Seule une approche locale permet d’appréhender les mesures métriques équivalentes, car, pour une même unité, la valeur correspondante peut varier d’un facteur 6 selon les régions… celles, plus approximatives, qui font référence à une quantité de travail ou à une quantité de grains nécessaire pour cultiver cette surface.

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Pour mieux appréhender les unités de mesure de surface d’Ancien Régime de votre secteur géographique,

Vous pouvez vous reporter aux compoix ou cadastres anciens qui précisent généralement le système métrologique utilisé et les rapports entre unités.

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Les mesures de poids, héritées de Charlemagne

C’est la pile, dite de Charlemagne, qui était à la base du système de mesure des poids sous l’Ancien Régime, dits poids de marc. Elle est constituée de 13 poids à godets qui s’emboîtent les uns dans les autres, fabriqués à partir d’étalons qui remonteraient à Charlemagne. Chaque poids a servi d’étalons à la constitution des unités de mesure de masse. L’unité de base était la livre, qui pesait près d’un demi-kilogramme.
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Les mesures de capacité de liquide

C’est la pinte qui était à la base du système de mesure pour les capacités de liquides. Les grandes capacités, en particulier de vin, étaient mesurées en quartauts, feuillettes, barriques… dont la capacité variait selon les régions. Par exemple, un quartaut (sorte de futaille pour le vin) mesurait 9 veltes à Paris, 12 en Champagne, 13,5 à Dijon ou Orléans… Les valeurs indiquées concernent Paris.
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Les mesures de capacité de matières sèches

Les volumes de matière sèche telle que les céréales, le charbon, le sel… étaient mesurés à l’aide d’un système différent des liquides. Les deux unités de base étaient le litron (0,81 l) et le boisseau (13 l). Sur les foires et marchés, les capacités étaient mesurées à l’aide de pierres à grains, dans lesquelles étaient pratiqués des orifices qui servaient d’étalons de mesure. Il existait deux manières d’utiliser ces orifices, « de remplir la mesure » :

la « mesure rase » qui consistait à remplir le trou à ras bord ;

la « mesure comble » qui consistait à placer un maximum de grains dans l’orifice, en complétant la mesure rase d’un cône de grains. La mesure comble pouvait ainsi être supérieure de 30 à 50 % à la mesure rase. Selon que l’on mesurait de l’avoine, du blé, du sel ou du charbon, etc., les dénominations restaient les mêmes mais elles représentaient des volumes différents ! Ainsi, un minot de blé représentait 3 boisseaux, un minot d’avoine 6 boisseaux, un minot de sel 4 boisseaux, et un minot de charbon de bois 8 boisseaux…

Par ailleurs, les valeurs du boisseau dépendaient fortement des régions (du simple au décuple !) : Blois : 7,8 l ; Nantes : 9,1 l ; Paris : 13 l ; Lyon : 32 l ; Périgueux : 32,5 l ; La Rochelle : 33,8 l ; Bordeaux : 78 l.

Autant dire que le tableau ci-contre, valable pour Paris, n’est présenté qu’à titre indicatif et qu’il est indispensable de se reporter à des ouvrages spécialisés pour en savoir plus.
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2021 sept. 10

DEBUTER EN TROIS ETAPES

Débuter en trois étapes

1) Faîtes une petite enquête préliminaire – elle vous fera presque toujours gagner beaucoup de temps !

Interrogez les membres de votre famille – surtout les doyens, et cela sans attendre ! Inventoriez les papiers de famille, sans oublier les faire-part et les photographies de famille.

2) Identifiez le plus ancien ancêtre connu, l'ancêtre dont vous connaissez les lieu et date (ou année) de décès.

Pour vos premières démarches et apprendre au mieux la technique de recherche, choisissez parmi les familles dont vous descendez – entre celles de votre père, de votre mère et de vos grands-parents – une lignée ne présentant pas de difficulté majeure ou qui vous mettrait en situation particulière. Choisissez une lignée également « proche » de vous au plan géographique, originaire de votre région de résidence ou de séjour, ou encore d'un département dont les archives sont disponibles en ligne.

3) Contactez la mairie de son lieu de décès, pour demander une copie de son acte de décès, qui vous apprendra :

les date et lieu de naissance de cet ancêtre ; les noms et prénoms de ses parents. Contactez alors, de même, la mairie de son lieu de naissance, pour lui demander une copie de son acte de naissance. Cet acte de naissance ne vous dira pas où sont nés ses parents, se contenant d'indiquer leurs âges. C'est là que la recherche proprement dite va commencer.

Faîtes votre demande en ligne

Pour obtenir une copie intégrale d'un acte d'état civil auprès de la mairie concernée, vous pouvez compléter le formulaire en ligne sur Service-Public.fr.

Suivant la commune, vous transmettrez votre demande de façon électronique ou par courrier postal. Elle vous expédiera le document demandé par courrier postal.

Ce service est gratuit.

Restez vigilant : certains sites commerciaux proposent ce service de manière payante, sous une fausse apparence de sites officiels.

Demande d'acte de naissance

Demande d'acte de mariage

Demande d'acte de décès

2021 août 23

INSCRIPTION 2021-2022

sgv-2021

2021 août 22

Rentrée de la Section Généalogique Vimynoise

REPRISE LE VENDREDI 10 SEPTEMBRE 2021


SALLE ABRICOT 19h00 A 21H00
COTISATION ANNUELLE : 15 €

__Possibilité de réaliser votre arbre généalogique de 1792 à nos jours
Branche des Ascendants. FORFAIT 50 €__

2021 juin 18

FIN DE LA SAISON 2020-2021

Après une année difficile. L'année se termine plus tôt que prévu

Je compte vous retrouver à la rentrée de septembre 2021 Je vous confirmerai les dates de reprise ultérieurement En attendant Bonnes Vacances à Toutes et Tous

Le Président

2021 janv. 20

LES NOMS DE FAMILLE DANS LE PAS-DE-CALAIS 2ème Partie

LES NOMS DE VOISINAGE

Certains noms du Pas-de-Calais évoquent parfois un arbre caractéristique de la maison initiale. Dufresne, Dufrenne évoquent un frêne, Dufay ou Lefait un hêtre, Duquesne ou Duquenne des chênes, Humez des ormeaux, Lanoy un aulne, Salingue un saule… On trouve aussi des Dubois, Delarbre... ou l’évocation de broussailles : Dubuis, Dubuisson, Dubus, Lépine, Brevière (bruyères), Chochois où Chochoy (lieux plantés de souches). L'eau nomme aussi ceux vivant à proximité : Delleau, Delliaux, Delmarre, Deruy, Delpouve (du puits), Duflos, Fontaine, Durieux, Larivière, Ponchel... Les noms Mollet, Sagnier, Waterlot ou Watrelot, Wacheux évoquent des marécages. Le relief et le climat se retrouvent aussi dans les noms de famille du département : évocation de vallées (Belval, Delaval, Delval, Delvallez, Devaux, Duval, Vallet, Vandaele...), de collines (Delassus, Demont, Dumont, Dutertre, Théret.), de terres fertiles (Campagne, Deschamps, Dupré, Herbez), sablonneuses (Grave) ou empierrées (Delpierre, Dupire, Groux, Pierru, Roche...). Certains rappellent un défrichage par le feu (Brulin, Sart) ou des friches (Duriez).

Drôles de noms... Parmi les noms du Pas-de-Calais, les plus mignons ou cocasses, par ordre de fréquence : Poulain (vif), Copin (compagnon ouvrier), Mille (diminutif d’Émile), Lamour (amoureux), Lheureux (au bon caractère), Podevin (Poitevin ou bon buveur), Caboche (un chef), Robbe (pillard), Laigle (lieu), Lécaille (couvreur en ardoises), Carton (mesureur), Voisin (un lieu), Grave (lieu), Chochoy (lieu), Ringard (prénom), Balavoine (batteur de céréales), Bridoux (bourrelier), Toulotte (fabricant de tuiles ou prénom), Hannedouche (Jeanne la douce), Hautecœur (un courageux), Fatoux (prénom), Bedu (dodu), Wagon (voiturier), Charlemagne (un grand Charles)... La maison de l’aïeul est souvent décrite à travers sa place au cœur du bourg (Bourgois, Bourgeois), près du château (Catez, Castelain, Cathelain, Chatelain) ou de l’église (Delattre), en fonction de la haie ou du mur qui l'entourent (Clay, Dehay, Delahaye, Delhaye, Ducloy, Delbarre, Delenclos...), de la présence d'un fossé (Defosse), d’un jardin (Degardin, Dejardin, Delaire), d’une croix (Delacroix, Delecroix, Delcroix, Lacroix) ...

LE RAPPEL D'UN PRÉNOM

Bernard, Martin, François, Laurent, Noël, Thomas, figurant parmi les noms les plus portés du Pas-de-Calais, viennent de prénoms toujours donnés aujourd’hui. Mais, dans d’autres cas, ce sont des prénoms oubliés ou déformés qui survivent dans les noms du département : Guilbert, Évrard, Théry, Flahaut, Régnier, Magnier, Lambert, Gosselin, Bodart, Mille, Godart, Baude, Hénon, Damicens, Danel, Guyot, Colin, 7 Bertin, Ansel, Mahieu, Allart, Leu, Gobert, Charlet, Renard...Tous ces prénoms ont aussi bien des racines bibliques (Mahieu ou Danel) que latines tMille, Leu, Damiens) ou germaniques (Bertin, Gosselin, Théry, Guilbert...)

LE RAPPEL D'UN MÉTIER

LES MÉTIERS AGRICOLES

Parmi les noms du Pas-de-Calais évoquant le travait de la terre ou de l'élevage, on peut citer Balavoine (vanneur d'avoine), Bigot, Bigotte (ouvrier agricole travaillant avec une pioche à deux dents), Carbonnier (charbonnier), Cossart (producteur de légumineuses), Coulon (éleveur de pigeons), Fichaux, Ficheux (jardinier), Froment (producteur de blé), Garbe (moissonneur), Gourdin (poissonnier), Hocq, Hoyez, Laversin (laboureur), Lavoine (producteur d’avoine), Leulier (huilier), Loyer (gardien d’oies), Parsy (producteur de persil), Pauchet, Pecqueux, Pecriaux ou Pecqueur (pécheur), Poiret, Pourre (producteur de poireaux), Ratel (ouvrier agricole)...

L’ARTISANAT

On peut évoquer pour le Pas-de-Calais : Bacquet (fabricant de bacquets), Billet (qui découpe le bois en planches), Blanpain, Dufour, Fournier, Lebacq, Penet (boulanger), Bloquet, Bocquillon (bücheron), Bourre (fabricant de bourre de laine), Brasseur (fabricant de bière), Bridoux ou Collier (bourrelier}, Bultel, Bultez (qui tamise la farine), Candelier (qui fabrique des chandeliers), Caulier (fabricant de chaux), Caron (charron), Delaforge, Féron, Maréchal, Lefe{b)vre (forgeron), Dumoulin, Meunier, Molin (meunier), Grossemy (rémouleur), Labitte (carrier), Lecaille (couvreur), Locquet (serrurier), Potier, Poltier, Pothier (potier), Sueur (cordonnier), Tellierou Thelliez (tisserand), Thueux (boucher), Thuilliez (fabricant de tuiles).

LES MÉTIERS DIVERS OU DE SERVICES

Quelques noms évoquent des fonctions plus rares : Creton (cuisinier), Labalette (arbalétrier), Lecoustre (clerc), Lemaire ou Mayeux (maire), Lemaître (chef d’une corporation de métiers), Mallet (conducteur d’un cheval de poste), Marquant, Marchand, Mercier (marchand), Martinage (collecteur d’impôts), Prévost ou Pruvost (prévôt), Sergeant (officier de justice), Trolle (messager), Triquet (mesureur)...

LE RAPPEL D'UN SOBRIQUET

LES CARACTÉRISTIQUES PHYSIQUES

La petite taille (Basset, Courtin, Lebas, Marmin, Menu, Menuge, Petit…), la grande taille (Beaugrand, Lelong, Legrand, Guéant…), la corpulence (Gras, Gros, Bedu, Boulet, Legros, Legroux...), les cheveux ou la peau (Blanc, Blanchard, Blanchet, Blanchon),Leblanc pour des cheveux blancs, Blond, Blondel pour des cheveux blonds, Brunel,Brunet, Bruneau, Brunelle, Lebrun, Lenoir, Morelle, Morieux, Moreau, Morel, Debruyne pour des bruns, Bayard, Roux, Rousseau, Roussel, Soret, Deroo pour un roux) sont à l’origine de la plupart des patronymes de ce type dans le Pas-de-Catais. On trouve d'autres caractéristiques, comme le port d’une barbe (Baert, Barbé, Barbet), des cheveux ébouriffés (Huret), un nez busqué (Bécu), aptati (Camus), un dos bossu (Crombez, Courbot, Bossu), une forte carrure (Carré), des problèmes d’yeux (Borgne, Louchet, Louchart ou Louchez), la force (Masclef, Masclet, Queval, Thorez), une voix criarde (Clabaut, Claboux, Gavois, Huleux, Hulot), etc.

LES CARACTÉRISTIQUES MORALES

Le caractère a aussi forgé des noms de famille. Tous ne sont pas sympathiques car ils étaient inventés par les voisins... qui avaient parfois la dent dure. On trouve ainsi dans le Pas-de-Calais : Agneray, Hagneré, Haigneré (revêche), Bara ou Briche (rusé), Baron, Fourtin, Lebon (brave), Bataille, Chopin, Froissart, Hurtrel (belliqueux), Becquet, Bécart, Bécourt, Becquart, Clipet, Lagache (bavard ou médisant), Boutte (ivrogne), Brebion, Douchet, Douchin, Ledoux ou Mouton (doux), Cocq, Coquel, Coquelle,Coquet, Goubet, Lecoq ou Lecocq (vaniteux) comme un coq de basse-cour), Cornu (sot), Courtois (courtois), Gaillard, Gallet, Gay, Joly, Legay (joyeux), Hautecœur (généreux), Lelièvre, Poucltain, Poulet (peureux)...Rappelons que le nom Roy n’évoque aucune royauté mais le vainqueur d’un jeu de village ou celui qui, dans un groupe de pèlerins,avait vu les clochers de Compostelle en premier et qu'on surnommait alors le roi.

LES LIENS DE PARENTÉ Plusieurs noms rappellent la place de l’ancètre initial dans la famille comme : Cousin, Frère, L’ainé, Lejeune, Lejosne, Parent, Six (le sixième enfant d'une fratrie) ...

LES NOMS DISPARUS

LES ANOMALIES ORTHOGRAPHIQUES

Parmi les noms du Pas-de-Calais éteints ou en passe de l’être (plus de naissances depuis la Seconde Guerre mondiale), certains étaient rares parce qu'ils correspondaient à des formes erronées de noms plus fréquents ou de mots du langage courant : Baalon (au Lieu de Ballon), Bboulet (au lieu de Boulet, l’officier d'état civil avait décidément une plume qui bégayait), Baudichont (alors que Baudichon Existe toujours), Chowin (au lieu de Chauvin), Dafsonville (forme fautive de Dassonville), Delroix (au lieu de Delcroix), Dhinant (au lieu de Dinan), Firmoin (au lieu de Firmin), Gaillars (au lieu du fréquent Gaillard), Kolomb (au lieu de Colomb), Lamott (Lamotte erroné), Magino (comme la ligne mais sans le #), Podevind (au lieu de Podevin, toujours porté)... LES NOMS NOBLES Disparaissent aussi une partie des noms à particule, déjà rares, et dont, à l’échelle du pays, un tiers s’est éteint au cours de la guerre 1914-1918, Pour le Pas-de-Calais, Baîlly de Villeneuve, Blanc de Lanautte d’Hauterive, Choppin d’Arnouville, de Jacquelot du Boisronvray, de Ternisien d’Ouville, de Willecot de Rincqueson, de Fiennes de la Planche, de Servins d’Héricourt, de Pelet de Chemencourt, Leblond du Plouy, Morin de la Marc, Raoult de Rudeval, Willerval de Séricourt. se sont éteints au cours du XX siècle.

Source généalogie.com

LES NOMS DE FAMILLE DANS LE PAS-DE-CALAIS 2ème Partie

LES NOMS DE VOISINAGE

Certains noms du Pas-de-Calais évoquent parfois un arbre caractéristique de la maison initiale. Dufresne, Dufrenne évoquent un frêne, Dufay ou Lefait un hêtre, Duquesne ou Duquenne des chênes, Humez des ormeaux, Lanoy un aulne, Salingue un saule… On trouve aussi des Dubois, Delarbre... ou l’évocation de broussailles : Dubuis, Dubuisson, Dubus, Lépine, Brevière (bruyères), Chochois où Chochoy (lieux plantés de souches). L'eau nomme aussi ceux vivant à proximité : Delleau, Delliaux, Delmarre, Deruy, Delpouve (du puits), Duflos, Fontaine, Durieux, Larivière, Ponchel... Les noms Mollet, Sagnier, Waterlot ou Watrelot, Wacheux évoquent des marécages. Le relief et le climat se retrouvent aussi dans les noms de famille du département : évocation de vallées (Belval, Delaval, Delval, Delvallez, Devaux, Duval, Vallet, Vandaele...), de collines (Delassus, Demont, Dumont, Dutertre, Théret.), de terres fertiles (Campagne, Deschamps, Dupré, Herbez), sablonneuses (Grave) ou empierrées (Delpierre, Dupire, Groux, Pierru, Roche...). Certains rappellent un défrichage par le feu (Brulin, Sart) ou des friches (Duriez).

Drôles de noms... Parmi les noms du Pas-de-Calais, les plus mignons ou cocasses, par ordre de fréquence : Poulain (vif), Copin (compagnon ouvrier), Mille (diminutif d’Émile), Lamour (amoureux), Lheureux (au bon caractère), Podevin (Poitevin ou bon buveur), Caboche (un chef), Robbe (pillard), Laigle (lieu), Lécaille (couvreur en ardoises), Carton (mesureur), Voisin (un lieu), Grave (lieu), Chochoy (lieu), Ringard (prénom), Balavoine (batteur de céréales), Bridoux (bourrelier), Toulotte (fabricant de tuiles ou prénom), Hannedouche (Jeanne la douce), Hautecœur (un courageux), Fatoux (prénom), Bedu (dodu), Wagon (voiturier), Charlemagne (un grand Charles)... La maison de l’aïeul est souvent décrite à travers sa place au cœur du bourg (Bourgois, Bourgeois), près du château (Catez, Castelain, Cathelain, Chatelain) ou de l’église (Delattre), en fonction de la haie ou du mur qui l'entourent (Clay, Dehay, Delahaye, Delhaye, Ducloy, Delbarre, Delenclos...), de la présence d'un fossé (Defosse), d’un jardin (Degardin, Dejardin, Delaire), d’une croix (Delacroix, Delecroix, Delcroix, Lacroix) ... LE RAPPEL D'UN PRÉNOM Bernard, Martin, François, Laurent, Noël, Thomas, figurant parmi les noms les plus portés du Pas-de-Calais, viennent de prénoms toujours donnés aujourd’hui. Mais, dans d’autres cas, ce sont des prénoms oubliés ou déformés qui survivent dans les noms du département : Guilbert, Évrard, Théry, Flahaut, Régnier, Magnier, Lambert, Gosselin, Bodart, Mille, Godart, Baude, Hénon, Damicens, Danel, Guyot, Colin, 7 Bertin, Ansel, Mahieu, Allart, Leu, Gobert, Charlet, Renard...Tous ces prénoms ont aussi bien des racines bibliques (Mahieu ou Danel) que latines tMille, Leu, Damiens) ou germaniques (Bertin, Gosselin, Théry, Guilbert...) LE RAPPEL D'UN MÉTIER LES MÉTIERS AGRICOLES Parmi les noms du Pas-de-Calais évoquant le travait de la terre ou de l'élevage, on peut citer Balavoine (vanneur d'avoine), Bigot, Bigotte (ouvrier agricole travaillant avec une pioche à deux dents), Carbonnier (charbonnier), Cossart (producteur de légumineuses), Coulon (éleveur de pigeons), Fichaux, Ficheux (jardinier), Froment (producteur de blé), Garbe (moissonneur), Gourdin (poissonnier), Hocq, Hoyez, Laversin (laboureur), Lavoine (producteur d’avoine), Leulier (huilier), Loyer (gardien d’oies), Parsy (producteur de persil), Pauchet, Pecqueux, Pecriaux ou Pecqueur (pécheur), Poiret, Pourre (producteur de poireaux), Ratel (ouvrier agricole)... L’ARTISANAT On peut évoquer pour le Pas-de-Calais : Bacquet (fabricant de bacquets), Billet (qui découpe le bois en planches), Blanpain, Dufour, Fournier, Lebacq, Penet (boulanger), Bloquet, Bocquillon (bücheron), Bourre (fabricant de bourre de laine), Brasseur (fabricant de bière), Bridoux ou Collier (bourrelier}, Bultel, Bultez (qui tamise la farine), Candelier (qui fabrique des chandeliers), Caulier (fabricant de chaux), Caron (charron), Delaforge, Féron, Maréchal, Lefe{b)vre (forgeron), Dumoulin, Meunier, Molin (meunier), Grossemy (rémouleur), Labitte (carrier), Lecaille (couvreur), Locquet (serrurier), Potier, Poltier, Pothier (potier), Sueur (cordonnier), Tellierou Thelliez (tisserand), Thueux (boucher), Thuilliez (fabricant de tuiles). LES MÉTIERS DIVERS OU DE SERVICES Quelques noms évoquent des fonctions plus rares : Creton (cuisinier), Labalette (arbalétrier), Lecoustre (clerc), Lemaire ou Mayeux (maire), Lemaître (chef d’une corporation de métiers), Mallet (conducteur d’un cheval de poste), Marquant, Marchand, Mercier (marchand), Martinage (collecteur d’impôts), Prévost ou Pruvost (prévôt), Sergeant (officier de justice), Trolle (messager), Triquet (mesureur)...

LE RAPPEL D'UN SOBRIQUET LES CARACTÉRISTIQUES PHYSIQUES

La petite taille (Basset, Courtin, Lebas, Marmin, Menu, Menuge, Petit…), la grande taille (Beaugrand, Lelong, Legrand, Guéant…), la corpulence (Gras, Gros, Bedu, Boulet, Legros, Legroux...), les cheveux ou la peau (Blanc, Blanchard, Blanchet, Blanchon),Leblanc pour des cheveux blancs, Blond, Blondel pour des cheveux blonds, Brunel,Brunet, Bruneau, Brunelle, Lebrun, Lenoir, Morelle, Morieux, Moreau, Morel, Debruyne pour des bruns, Bayard, Roux, Rousseau, Roussel, Soret, Deroo pour un roux) sont à l’origine de la plupart des patronymes de ce type dans le Pas-de-Catais. On trouve d'autres caractéristiques, comme le port d’une barbe (Baert, Barbé, Barbet), des cheveux ébouriffés (Huret), un nez busqué (Bécu), aptati (Camus), un dos bossu (Crombez, Courbot, Bossu), une forte carrure (Carré), des problèmes d’yeux (Borgne, Louchet, Louchart ou Louchez), la force (Masclef, Masclet, Queval, Thorez), une voix criarde (Clabaut, Claboux, Gavois, Huleux, Hulot), etc.

LES CARACTÉRISTIQUES MORALES

Le caractère a aussi forgé des noms de famille. Tous ne sont pas sympathiques car ils étaient inventés par les voisins... qui avaient parfois la dent dure. On trouve ainsi dans le Pas-de-Calais : Agneray, Hagneré, Haigneré (revêche), Bara ou Briche (rusé), Baron, Fourtin, Lebon (brave), Bataille, Chopin, Froissart, Hurtrel (belliqueux), Becquet, Bécart, Bécourt, Becquart, Clipet, Lagache (bavard ou médisant), Boutte (ivrogne), Brebion, Douchet, Douchin, Ledoux ou Mouton (doux), Cocq, Coquel, Coquelle,Coquet, Goubet, Lecoq ou Lecocq (vaniteux) comme un coq de basse-cour), Cornu (sot), Courtois (courtois), Gaillard, Gallet, Gay, Joly, Legay (joyeux), Hautecœur (généreux), Lelièvre, Poucltain, Poulet (peureux)...Rappelons que le nom Roy n’évoque aucune royauté mais le vainqueur d’un jeu de village ou celui qui, dans un groupe de pèlerins,avait vu les clochers de Compostelle en premier et qu'on surnommait alors le roi.

LES LIENS DE PARENTÉ Plusieurs noms rappellent la place de l’ancètre initial dans la famille comme : Cousin, Frère, L’ainé, Lejeune, Lejosne, Parent, Six (le sixième enfant d'une fratrie) ...

LES NOMS DISPARUS LES ANOMALIES ORTHOGRAPHIQUES Parmi les noms du Pas-de-Calais éteints ou en passe de l’être (plus de naissances depuis la Seconde Guerre mondiale), certains étaient rares parce qu'ils correspondaient à des formes erronées de noms plus fréquents ou de mots du langage courant : Baalon (au Lieu de Ballon), Bboulet (au lieu de Boulet, l’officier d'état civil avait décidément une plume qui bégayait), Baudichont (alors que Baudichon Existe toujours), Chowin (au lieu de Chauvin), Dafsonville (forme fautive de Dassonville), Delroix (au lieu de Delcroix), Dhinant (au lieu de Dinan), Firmoin (au lieu de Firmin), Gaillars (au lieu du fréquent Gaillard), Kolomb (au lieu de Colomb), Lamott (Lamotte erroné), Magino (comme la ligne mais sans le #), Podevind (au lieu de Podevin, toujours porté)... LES NOMS NOBLES Disparaissent aussi une partie des noms à particule, déjà rares, et dont, à l’échelle du pays, un tiers s’est éteint au cours de la guerre 1914-1918, Pour le Pas-de-Calais, Baîlly de Villeneuve, Blanc de Lanautte d’Hauterive, Choppin d’Arnouville, de Jacquelot du Boisronvray, de Ternisien d’Ouville, de Willecot de Rincqueson, de Fiennes de la Planche, de Servins d’Héricourt, de Pelet de Chemencourt, Leblond du Plouy, Morin de la Marc, Raoult de Rudeval, Willerval de Séricourt. se sont éteints au cours du XX siècle. Source généalogie.com

2020 déc. 15

LE CANAL DE LA SOUCHEZ A LA DEULE

Je vous présente quelques photos du Canal de la Souchez
En attendant la reprise...
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2020 nov. 7

LE MASSACRE DU 22 AOUT 1914

Le massacre du 22 août 1914

Foudroyée par la puissance de feu de l'artillerie allemande, l'armée française vit alors les heures les plus sanglantes de son histoire : 27 000 soldats sont tués dans la seule journée du 22 août Par Antoine Flandrin Publié le 22 août 2014 (Le Monde)

Charleroi, Rossignol, Morhange : trois défaites cuisantes dont la France n'a jamais voulu se souvenir. Le 22 août 1914, sous un soleil de plomb, des dizaines de milliers de soldats tout juste mobilisés, épuisés par des jours de marche forcée dans leur pantalon rouge garance, vont brutalement connaître leur baptême du feu. Foudroyée par la puissance de feu de l'artillerie allemande, l'armée française vit alors les heures les plus sanglantes de son histoire : 27 000 soldats sont tués dans la seule journée du 22 août, soit autant que pendant toute la guerre d'Algérie (1954-1962).

Du 20 au 26 août, au cours de la phase terminale de la bataille des frontières, qui se déroule le long des frontières franco-belge et franco-allemande, les Français sont chassés de la vallée de la Sambre, de la forêt des Ardennes et du bassin lorrain au prix de pertes effroyables : près de 100 000 morts au mois d'août, qui, avec septembre 1914, sera le mois le plus meurtrier de la première guerre mondiale. Le soir du 22, les Allemands ne sont même pas sûrs d'avoir remporté la victoire tant leurs pertes sont également élevées - plus de 10 000 de leurs hommes ont été tués. Leur commandement hésite à pourchasser les soldats français. Ce qui permet à ces derniers de battre en retraite jusqu'à la Marne d'où ils repousseront les Allemands, début septembre. A Charleroi, le 22 août 1914 fut la « première bataille du XXe siècle », selon les historiens Damien Baldin et Emmanuel Saint-Fuscien - auteurs de Charleroi, 21-23 août 1914 (Tallandier, 2012). Comme à Rossignol, dans les Ardennes belges, les soldats tombent sous les balles des mitrailleuses et des fusils. Ces armes, qui n'ont cessé d'être perfectionnées au cours du XIXe siècle, sont d'une efficacité redoutable : la mitrailleuse française Hotchkiss dispose d'une puissance de feu de 400 à 600 coups par minute. Les fusils de la Révolution et de l'Empire, qui pouvaient tirer trois balles sphériques, à condition d'être manipulés par un soldat expérimenté, font figure d'antiquités à côté du Lebel et, surtout, du Mauser allemand, plus précis, capables de tirer 20 coups par minute et à longue distance. Plus destructeurs encore, les canons lourds et les canons de campagne. Devant la citadelle de Namur, les Allemands en installent 400, dont plusieurs de gros calibre au bruit assourdissant qui effraie les soldats. Les civils belges ne sont pas épargnés non plus, victimes pour certains d'atrocités commises par les soldats allemands : 383 civils sont ainsi massacrés ce 22 août à Tamines, dans la banlieue de Charleroi. Certains sont exécutés, d'autres utilisés comme bouclier humain, des femmes sont violées. Les soldats allemands tirent depuis le clocher des églises. A Charleroi, des combats ont lieu pour la première fois dans les rues, les maisons, les usines.

LA DOCTRINE DE L'OFFENSIVE À OUTRANCE

L'artillerie allemande se révèle supérieure et plus mobile que celle des Français. « Chaque armée allemande dispose d'un corps de cavalerie équipé en mitrailleuses et en hommes à pied, capable de se projeter en avant et de tenir une position, complète Damien Baldin. Ce qui n'est pas le cas des Français, qui ont, pour leur part, constitué un corps de cavalerie pour plusieurs armées. Durant les premières semaines de la guerre, celui-ci a évolué très loin des armées et s'est fatigué en parcourant de grandes distances. » Ce 22 août 1914, à 7 heures du matin, lorsque les dragons (cavaliers français) pénètrent dans le village de Rossignol, ils tombent nez à nez sur des uhlans (cavaliers allemands). Le combat s'engage. Les dragons repoussent l'ennemi vers la forêt voisine qui s'étend jusqu'à Neufchâteau. Mais ils sont cueillis à l'orée du bois par un feu nourri. L'épais brouillard qui s'était formé à l'aube se lève. Retranchés dans le bois, les Allemands, qui ignoraient jusque-là la position des Français, obtiennent alors une idée assez claire des effectifs, de l'organisation et de la localisation des troupes qui s'avancent, aidés en cela au préalable par la reconnaissance efficace de la cavalerie allemande et par la remontée rapide des informations au sein de la chaîne de commandement. « Les Français, en revanche, restent convaincus de n'avoir qu'un faible rideau de troupes devant eux. C'est là un avantage tactique fondamental que viennent d'acquérir leurs adversaires. Ils le conserveront toute la journée », note Jean-Michel Steg, auteur du Jour le plus meurtrier de l'histoire de France : 22 août 1914 (Fayard, 2013).

Les Allemands, qui ont mis en place leur artillerie de campagne sur des positions au nord-ouest et au nord-est de Rossignol, pilonnent le village. Le commandement français, qui ne jure que par la doctrine de l'offensive à outrance, réagit de la même manière sur tous les champs de bataille des Ardennes et de Lorraine : dès lors qu'une opposition se fait jour, l'ordre est donné d'attaquer sur-le-champ. Les soldats français, dont les postures sont héritées de l'Ancien Régime et de l'Empire, montent à l'assaut en se tenant droit, parfaitement visibles avec leur pantalon rouge garance. « Les attaques répétées des soldats français contre des positions protégées par des tranchées, même improvisées, rencontrent un échec total : les assaillants sont tous fauchés les uns après les autres », fait valoir Jean-Michel Steg. Cette bataille n'avait pourtant été ni prévue ni anticipée. Le 20 août, le général Joffre, commandant en chef des opérations, ne sait pas exactement dans quelle direction marchent les troupes allemandes. Les renseignements fournis par l'aviation, la cavalerie de reconnaissance, les prisonniers et l'espionnage lui permettent d'établir qu'une armée allemande se dirige vers l'Entre-Sambre-et-Meuse et une autre vers la Lorraine. « Joffre en déduit que le point faible du front allemand se trouve entre les deux. Il décide d'attaquer au centre, à travers les Ardennes belges », affirme Jean-Claude Delhez, auteur de La Bataille des frontières, Joffre attaque au centre, 22-26 août 1914 (Economica, 2013), qui a recensé quinze batailles perdues par les Français dans ce secteur, le 22 août.

Sur les fronts de Sambre et de Lorraine, le commandement français s'attendait à des offensives allemandes limitées. Un calcul basé sur la certitude qu'un déferlement des troupes allemandes sur la Belgique laisserait le front Est dégarni, ouvrant la voie à une invasion russe. La déconvenue est de taille. A Charleroi et à Mons, la Ve armée du général Lanrezac, épaulée sur sa gauche par le corps expéditionnaire britannique, est prise à la gorge par trois armées allemandes. A partir du 20 août, les Allemands infligent de lourdes pertes aux Français en Lorraine, à Morhange, Dieuze et Sarrebourg. Une déroute qui sera attribuée au corps d'armée constitué de réservistes provençaux accusés à tort de débandade collective. Le Plan Schlieffen, pourtant connu dans ses grandes lignes par l'état-major français, est jusque-là appliqué avec succès.

DES ÉPISODES ÉCLIPSÉS PAR LA VICTOIRE DE LA BATAILLE DE LA MARNE

Ces victoires, qui ouvrent la voie à l'invasion du nord de la France, permettent à l'Allemagne d'occuper les bassins ferrifère de Lorraine et houiller de Sambre jusqu'à la fin de la guerre. « L'exploitation des minerais de fer du nord de la Lorraine va lui permettre de soutenir son industrie militaire, indique Jean-Claude Delhez. Sans cet avantage économique, les Allemands n'auraient pas pu tenir pendant quatre ans. »

Si les combats sanglants de Verdun (21 février - 19 décembre 1916) et du Chemin des Dames (16 avril - 24 octobre 1917) ont été amplement décrits dans les correspondances des soldats, rien de comparable n'existe pour Charleroi, Rossignol ou Morhange. Ces batailles, longuement étudiées par les historiens dans l'entre-deux-guerres, sont devenues muettes. Dans la mémoire collective, y compris militaire, le succès de la bataille de la Marne (5 - 12 septembre 1914) a progressivement gommé l'échec de celle des frontières, qui est venue à être considérée comme un simple engagement préliminaire à la victoire française la plus emblématique de toutes les guerres.

Les historiens qui redécouvrent le 22 août 1914 aujourd'hui peinent à chiffrer précisément les pertes françaises enregistrées. Mais le chiffre de 27 000 tués, avancé par l'historien Henry Contamine, en 1970, a été abondamment repris depuis, sans être véritablement discuté. Jean-Claude Delhez, qui a opéré des recoupements à partir des journaux de marche et opérations français, de la documentation sur les cimetières et les hôpitaux locaux, mais uniquement pour le front des Ardennes, estime le nombre de morts français sur tous les fronts à 25 000 pour cette seule journée.

« Les premiers mois de la guerre sont caractérisés par l'improvisation. Les régiments qui battent en retraite après Charleroi ont autre chose à faire que de tenir des statistiques », estime l'historien Antoine Prost. Dans le meilleur des cas, les morts sont inhumés à la va-vite, sur place, à proximité des postes de secours, dans des fossés ou des trous d'obus. En outre, un nombre élevé de blessés succombent à leurs blessures, dans les hôpitaux militaires français et allemands. Le 22 août, la proportion dans les pertes du côté français s'établit à 1 mort pour 2 blessés, soit au moins deux fois plus que pendant toute la première guerre mondiale. Exténués par les combats, les Allemands ont très certainement achevé des blessés par vengeance. Jamais dans l'histoire des conflits européens jusqu'en 1914 autant d'hommes n'étaient morts sur le champ de bataille en si peu d'heures.

2020 nov. 2

PRESENTATION DU SITE 14-18

Présentation du site carto1418

Sélectionner le lien

https://www.carto1418.fr/anim-concentration-mini.php



La mise en ligne par le SHD des Journaux des Marches et Opérations en novembre 2008 a permis à chacun de suivre les régiments dans lesquels ont combattu souvent plusieurs membres de sa famille. Néanmoins, il m'est vite apparu le besoin de situer l'évolution de ces régiments dans la grande guerre

D’où l’idée de ce site indiquant sur une carte, jour après jour, la position de l’ensemble des divisions d’infanterie, d’active, de réserve et territoriale. Les régiments d’infanterie territoriale non endivisionnés sont également positionnés ainsi que leurs mouvements pour autant que leur JMO soit disponible.

Ce site est le résultat de 10 ans de recherche dans les JMO. Il comporte sans aucun doute des erreurs et des omissions. Je suis à l'écoute de vos suggestions et corrections.

Les cartes sont sélectionnables par le calendrier. Elles apparaissent alors en format réduit peu lisible mais donnant un aperçu d'ensemble. Pour obtenir la carte en haute résolution, cliquer sur celle-ci puis utiliser la fonction zoom du navigateur (généralement Ctrl + et Ctrl - ) ainsi que les barres d'ascenseur horizontales et verticales ou la molette de la souris pour se déplacer. Procéder ainsi également pour les animations.

Jean Michel Martin

LES NOMS DE FAMILLE DANS LE PAS DE CALAIS-1

Dans le Pas-de-Calais, les noms ont une répartition à peu près égale. Ceux évoquant un lieu d'origine sont un peu plus importants, puisqu'ils représentent 32% des milles noms les plus portés, les noms issus d'un prénom suivent avec 24%, puis ceux traduisant une caractéristique ou morale avec 23%, enfin les noms issus d'un métier rassemblent 21% des cas. Petit tour d'horizon...

LE RAPPEL D'UN LIEU

LES NOMS DE PROVENANCE. Comme les noms de lieux sont plus anciens que les noms de famille, ils ont donné naissance à bien des noms de famille: Bailleul, Boulogne, Calonne, Darques, Darras, Demagny, Fourcroy, Liévin, Ponthieu, Ternisien... pour ne citer qu'eux parmi les noms du Pas-de-Calais.

D'autres noms de famille rappellent une région ou un pays d'origine : Bourgain ( la Bourgogne), Brabant (le Brabant), Bray (le pays de Bray), Breton (la Bretagne), Briez (la Brie), Flament (la Flandre), Dautriche (l'Autriche, Hainaut (le Hainaut), Limousin (le Limousin), Lenglet (l'Angleterre), Scotte (l'Ecosse), Normand (la Normandie), Poidevin (le Poitou)...

Les noms les plus fréquents du Pas-de-Calais

En 1900 En 2000

1 Lefebvre 1 Lefebvre

2 Caron 2 Caron

3 Vasseur 3 Vasseur

4 Dubois 4 Leroy

5 Leroy 5 Dubois

6 Legrand 6 Legrand

7 Leclercq 7 Delattre

8 Delattre 8 Lemaire

9 Petit 9 Leclercq

10 Pruvost 10 Pruvost

à suivre ...

Source genealogie.com

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